Amy et son parcours face au cancer
Amy n’avait que 37 ans lorsqu’elle a été diagnostiquée avec un carcinome canalaire in situ (DCIS), une forme précoce de cancer du sein. Après une tumorectomie et cinq années de traitement avec du tamoxifène, un médicament qui bloque les effets des œstrogènes pour réduire le risque de récidive, elle pensait que son parcours avec le cancer était terminé. Mais à 42 ans, un nouveau médecin lui a recommandé de faire un test génétique, et les résultats ont tout changé.
Un test génétique révélateur
Un test positif pour le gène BRCA a révélé que son risque de récidive était élevé, jusqu’à 75 %. « Une fois que j’ai connu ces pourcentages, il n’y avait plus de doute : il fallait que j’agisse », se souvient Amy. Elle a subi une hystérectomie suivie d’une double mastectomie préventive en quelques mois.
Bien qu’elle se soit préparée à la nécessité médicale de ces chirurgies de reconstruction mammaire, le poids émotionnel était considérable. « J’aimais mes seins », confie Amy. « Les perdre, c’était comme perdre une partie de moi-même. »
La reconstruction mammaire comme étape essentielle
La reconstruction mammaire est devenue une étape cruciale de sa guérison. Cependant, la radiothérapie avait laissé des défis : son côté gauche ne correspondait pas au droit. C’est à ce moment-là que son chirurgien plasticien lui a recommandé de participer à l’étude clinique ATHENA de Mentor, destinée à évaluer la sécurité et l’efficacité des implants mammaires MemoryGel Enhance.
« S’engager à faire 10 ans d’IRM annuelles n’a pas été facile, mais cela m’a apporté une tranquillité d’esprit », explique-t-elle. Sept ans plus tard, Amy se sent de nouveau confiante et entière. « Les implants m’ont aidée à retrouver une partie de moi que je pensais avoir perdue. »
À travers ce parcours, Amy a compris l’importance de défendre ses droits. « J’aurais souhaité changer de médecin plus tôt et exprimer mes préoccupations », réfléchit-elle. Aujourd’hui, elle partage ouvertement son histoire de reconstruction mammaire pour aider les autres. « Ce parcours est difficile, mais il est aussi puissant quand vous prenez le contrôle de vos choix. »
